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Danava

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Danava

Attributs

Mois de célébration

Couleurs associées

Déesse du Soleil, de la Nature, de la Vie et de la Beauté.

Traniria

Vert // Jaune

Aura du Grand-Prêtre

Aura d'Abondance

Artefact Divin

Bâton de Danava

Danava

Danava

Danava est la déesse du soleil, de la nature, de la vie et de la beauté. A l'origine elle n'était que Dame Nature, une âme errante, oubliée de tous. Vanilius lui dit qu'il fallait qu'elle aille vers l'au-delà car il emmenait ceux dont le nom était oublié de tous. Dame Nature s’y refusait et demanda un délai de trois jours pour convaincre le plus avare des hommes sur terre. Les deux premiers jours furent infructueux, qu'elle soit elfe ou fée, alors le dernier jour elle lui montra sa glorieuse et véritable apparence. Il voulut la capturer pour en tirer de l'argent. Vanilius vint à sa rencontre, pour emporter son âme quand trois fées vinrent punir l'Avare. Vanilius déclara Danava libre car elle avait rendu l'espoir, cependant elle voulut lui donner son âme malgré tout pour renaître en déesse. Ce qu'elle fit. En nous laissant un dernier cadeau : Vita Cera (la sphère de vie) qui apportera l'abondance.

Localisation du Temple principal

Cirel est située à l'Est du Cimetière de Gathol. Il s'agit d'une ville perdue au milieu d'une immense forêt et abritant la principale population d'Elfes connue à ce jour. Avant de vouloir s'y rendre, il est impératif de savoir se retrouver dans la forêt.

Relations avec le Royaume

Les prêtres de Danava effectuent les déplacements afin de bénir toutes les naissances royales mais également celles de la Noblesse. Pour les petites gens du peuple, c'est souvent à eux de se déplacer dans un des Temples disséminés dans le Royaume afin que leur enfant soit béni. En parallèle, les prêtres de Danava sont souvent appelés pour toutes les naissances difficiles, pour les problèmes de culture, etc. Leur proximité avec le peuple prévaut bien souvent sur leur proximité avec la Royauté.

Histoire

Les origines de Dame Nature sont encore à ce jour discutées, certains érudits prétendent qu’elle serait née de la déperdition d’énergie engendrée par la création de Donblas et Démonio par Ténèbres et Lumière. D’autres pensent qu’elle est une entité primordiale, existant bien avant la venue des deux entités. En ces temps immémoriaux où Donblas et Démonio arpentaient les terres, loin d’être ceux qu’ils finirent par devenir lors de la création de Willanjis, l’on considérait le premier comme étant l’Ordre et le second le Chaos, la Conquête et l’Anarchie, Dame Nature refusa de se mêler de leurs guerres. Là où l’harmonie s’opposa aux batailles entreprises par les deux pères du panthéon, peu à peu son culte finit par être oublié de tous quand les communautés pacifiques s’éteignirent.

Son nom fût finalement oublié, si bien que Vanilius vint à elle et lui annonça que l’heure était venue pour elle, car les âmes de ceux dont le nom était oublié sur Vesperae devaient le rejoindre. Dame Nature, avait progressivement exercé ses pouvoirs divins de plus en plus passivement, au travers de créations imperceptibles, d’embryons et de germes de vie, nécessitant des années, parfois des siècles avant d’être perceptibles comme le résultat d’un miracle divin. Les plus sceptiques à reconnaître l’existence même de ses pouvoirs disent qu’elle implora Vanilius, mais son mythe relate au contraire un fait extraordinaire, digne d’une Déesse… Elle comprit que pour ne pas délaisser tous les êtres vivants qui avaient besoin d’elle, et laisser Vesperae aux mains des plus belliqueux, elle devait trouver une solution. Une lumière solaire émanait alors d’elle, et elle fit une proposition au Guide : elle affirma être prête à prouver sa présence dans le cœur et corps de tous les êtres vivants. Si Vanilius fut surpris par son assurance, il prit quelques instants pour lui suggérer un défi, capable de prouver son point et de confirmer qu’elle était toujours digne d’être considérée comme une déesse. Le défi fut ainsi déterminé. Il offrit trois jours pour convertir un homme, voué corps et âme à Donblas, à son culte.

Dame Nature accepta les termes du pacte, et Vanilius disparu dans son immense cape noire. Encore en possession de ses pouvoirs, Dame Nature pensa d’abord que le moyen le plus efficace de mener à bien sa tâche nécessitait une apparence de circonstance. Elle connaissait la faiblesse des humains pour les plaisirs de la chair et se métamorphosa en une elfe à la beauté inégalée dans une armure qui miroitait tous les rayons du soleil. Elle approcha le jeune humain et s’adressa à lui, le couvrant d’attention et l’enveloppant d’un soin que peu d’êtres ont eu la chance de vivre. Le jeune homme tomba évidemment sous le charme, mais quand vint le moment d’évoquer ses croyances et les motivations de sa foi, une ferveur impitoyable le fit se ressaisir. Il déclara sans aucun égard pour Dame Nature que ses superstitions était une perte de temps, une régression et s’énervant de ce qu’il jugeait être de la naïveté, il la repoussa.

Reconnaissant qu’elle eût sous-estimé le jeune homme, la Déesse se dit qu’avant de le rencontrer, elle aurait dû mieux cerner le caractère de ce jeune prêtre en devenir. Si la grandeur du combat et la beauté n’avaient pas suffit à le convaincre, la vie peut-être changerait son avis. Elle se présenta à lui sous la forme d’une prophétesse, à l’allure oubliable, loin des étincelles de sa première apparition. Ainsi, elle lui présenta une famille, lui conta ce qui surviendrait s’il continuait de guerroyer pour Donblas, et lui affirma que la vénération de l’harmonie permettrait aux siens une longue vie. Elle remarqua sa première hésitation, un simple frémissement de cils, et insista sur le devenir des siens. Dame Nature ne put prédire pourtant que Donblas s’arracherait la moitié du cœur pour créer la Concorde et que ses fidèles vénéraient plus que sa Conquête, la dévotion pour un monde plus juste, chose que la foi de l’homme lui intimait. Il ne fut pas convaincu que l’on pouvait obtenir l’harmonie en abandonnant la lutte contre la mort que Démonio avait créé. Il prétendit ne plus désirer de famille, préférant une fois de plus se sacrifier lui-même que sa foi.

La Déesse comprit enfin qu’elle avait manqué de sagesse et qu’en ne percevant que les vices ou la dévotion elle avait oublié qu’il faisait partie de la Vie qu’elle s’échinait à créer. Ses supercheries et autres prophéties ne pourraient le convaincre. Aux aurores, elle prit la décision de tout raconter, son pacte avec Vanilius, sa naissance, ainsi que son action invisible auprès de toute forme de vie et sa conviction que tout affrontement ne pouvait mener qu’à la mort. Tout cela c’était produit aux abords d’une forêt luxuriante - comme il en existait tant à cette époque - où l’élève se rendait chaque matin chercher du bois. Celui-ci fit mine de ne pas l’écouter, tout en poursuivant sa récolte. Quand Dame Nature eu finit son récit, elle invoqua son Bâton pour ce qu’elle craignait être la dernière fois et si ses termes se sont perdus depuis les termes immémoriaux, on lui attribue ces paroles : "Toi être humain à la croyance si forte en Donblas, je t’offre mon artefact divin pour te prouver que je ne mens point. C’est à toi qui crois tant en la Justice, que je confie ma destinée… Que ta sagesse perçoive l’importance de l’harmonie !"

Et sur cette déclaration aux intonations de prophétie, elle disparut, laissant là son Bâton sur le sol. Le jeune homme attendit un moment d’être sûr qu’elle était partie puis s’empara de l’artefact et couru l’apporter à son Temple, où il le présenta comme une offrande à Donblas. Dame Nature n’avait plus guère d’espoir, elle était partie dans un endroit qui lui évoquait l’harmonie naturelle qu’elle aimait tant, à proximité d’une fontaine en ruine, abandonnée à la nature par les êtres qui vivaient en ces temps. Elle attendit courageusement là qu’on la guide vers l’au-delà. C’est peut-être la deuxième fois - mais sûrement la dernière - que notre Déesse manqua de sagesse en perdant tout espoir. Car le jeune prêtre en devenir n’avait eu de cesse de réfléchir à ses actions et aux discours de Dame Nature. Quand la nuit tomba, il quitta secrètement sa chambre et se rendit dans le Temple pour dérober le Bâton qu’il avait apporté le matin même. Et c’est finalement peu avant minuit qu’il déposa l’artefact devant l’habitation d’une famille coacienne vivant aux alentours des marais à l’Est de l’actuelle Sarosa. L’adolescent avait joué enfant avec le cadet de cette famille, leur amitié n’avait pas pu durer, tant de choses séparaient cette pauvre famille vivant dans des marais et la glorieuse famille Arigan du jeune homme.

Une légende raconte d’ailleurs que cette famille serait celle fondatrice de Coacville, et que le Bâton aurait rendu les marais moins hostiles, attirant ainsi les Coaciens et Coaciennes. Il se dit aussi que non sans une certaine déception, Vanilius vint retrouver Dame Nature prête à vivre son ultime voyage. A sa grande surprise, le Dieu de la mort lui annonça qu’elle avait gagné sa place parmi les divinités tutélaires de Vesperae, et qu’elle serait à jamais Danava, la Déesse du soleil, de la nature, de la vie et de la beauté. Dans un éclat de lumière prodigieux, les deux Dieux disparurent pour la Dilia. La Déesse laissa toutefois derrière elle un cadeau aux habitants et habitantes de Vesperae, un objet concentrant une partie de l’essence même de Dame Nature : la Sphère de Vie.

Artefact Divin

L’objet divin la représentant sur Vesperae est le Bâton de Danava aussi appelé bâton de la sagesse. C’est une arme conduisant son possesseur dans la compréhension totale de l’environnement qui l’entoure. Une sagesse dont les pouvoirs peuvent se révéler dangereux pour celui n’ayant pas la connaissance. Seulement, tout n’est pas bon à apprendre. Seul un esprit large et ayant un certain recul sur ses problèmes peut acquérir ce bâton et en faire l’utilisation initialement prévue. C’est un long bâton de bois ayant en son centre quelques bandages enroulés autour d’un cylindre. Son extrémité située vers le bas est taillée en pointe aidant ainsi son possesseur dans sa longue route vers la sagesse. Sa partie haute, plus majestueuse, est gravée de minuscule symbole appartenant à une ancienne langue de Vesperae et se lit en rond car elle fait le tour du bâton. L’arbre dont lequel le bois est tiré, est méconnaissable, ce qui ne fait qu’accroître son mystère. Mise à part la saleté des bandages qui montrent sa vieillesse, le bâton est très bien conservé. Ce bâton, appelé arme, n’est en
fait qu’un auxiliaire de l’esprit. C'est-à-dire entre la communion de l’esprit et de la nature. Cela se traduit entre autres par le contrôle des éléments, de la faune et de la flore. Seulement ce pouvoir est extrêmement fatiguant pour son possesseur. Mais ce pouvoir se manifeste par le savoir de la nature et de la compréhension de la personne. C’est un pouvoir qui est dangereux mais aussi contenu, car seul un homme ayant les mêmes pensées que le bâton pourra l’utiliser. Ce bâton a pour but d’amener prospérité sur les terres de Vesperae grâce à la sagesse et au savoir.

Aura d'Abondance

L’aura de Danava provoque la générosité de la nature : les fleurs s’épanouissent subitement, des fruits garnissent les buissons et arbres fruitiers, de nouvelles pousses apparaissent, … L’effet n’est pas permanent : le grand prêtre de Danava ne peut pas fertiliser la plaine du carnage, par exemple. Les animaux, surtout les plus inoffensifs comme les lapins ou les oiseaux, sont attirés naturellement par cette oasis de nature généreuse. Les elfes, les petites fées et les Telguns y sont particulièrement sensibles : ils s’y sentent bien, comme dans un havre de paix. Leur réaction précise dépendra de leur personnalité : ils peuvent ressentir une paix intérieure mais aussi avoir le besoin soudain de défendre ce havre de verdure.

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